Tu n'as qu'à dire.
Parce que j'ai faim de ton verbe,
de ta parole-caresse,
du châle enveloppant de tes mots.
Je veux me couvrir de tes métaphores,
manger de tes apophtegmes,
boire de tes sentences,
obtempérer à tes injonctions.
Sans quoi qui suis-je?
Quel monde puis-je innerver?
Je mendie jusqu'à des bribes de ton langage
Pour ne pas mourir sans subsistance.
Tu n'as qu'à me dire pour que j'existe.
mardi 26 janvier 2010
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ce que je vais te dire ce soir c comme une confidence à la suite de ton com sur "un état d'âme", texte écrit voilà plus d' un an en septembre dernier à la suite d'une grosse contrariété
RépondreSupprimerc vrai qu'il est violent comme sont mes colères
je fulmine je je je je
puis tout tombe comme le vent après la tempête
je deviens comme le beurre au soleil ouh sales caractères que ces méditerranéens
Que tu me fasses des confidences, voilà qui est trop précieux. Voilà qui me rassérène. "Sans quoi, qui suis-je?"
RépondreSupprimerJe suis,tu le sais, un méditéranéen aussi. Un pauvre être trop sensible. Violent, je l'ai été. Mais avec du Sotalex et du Novonorm, ça c'est calmé.Même Freud, à la fin de sa vie, aurait aimé profiter d'une 2° vie pour chercher des solutions chimiques.
Retrouve un ordinateur.
Ces mots sont touchants... m'ont coupé le souffle!
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